Entre 2008 et 2016, la baisse des taux des prêts immobiliers a été significative dans l’ensemble des pays européens, et notamment en France, où les taux fixes se situaient à 4,80% en moyenne en 2008 pour se retrouver à 1,60% en moyenne en 2016. Le coût d’un crédit immobilier a donc été divisé par 3 environ sur la période. Ainsi à mensualité et durée identiques, un acquéreur peut emprunter 33% de plus en 2016 qu’en 2008.
Il faut aussi souligner que sur la même période, les prix de l’immobilier en France sont restés plutôt raisonnables et n’ont progressé que de 3% en moyenne. Si l’on additionne ces deux effets, baisse des taux et évolution des prix, les emprunteurs ont donc bénéficié d’un pouvoir d’achat immobilier en hausse de 30%, leur permettant donc d’acquérir une surface de 30% supérieure à celle qu’ils auraient pu acheter en 2008 !
Pour autant, tous les pays européens n’ont pas bénéficié de la baisse des taux de prêt immobilier dans les mêmes proportions. En effet, la forte hausse des prix de l’immobilier entre 2008 et 2016 en Allemagne (+ 33%) ou au Royaume-Uni (+31%) a quasiment annulé l’effet baisse des taux pour les emprunteurs et laisser ainsi le pouvoir d’achat quasi étale (+3% au Royaume-Uni, + 2% en Allemagne) sur cette période pour les emprunteurs. Au contraire, dans d’autres pays d’Europe comme l’Espagne, l’Italie ou la Pologne par exemple, les emprunteurs ont pu profiter des deux facteurs, baisse des taux et baisse des prix de l’immobilier (-25% en Espagne, -15% en Italie, -10% en Pologne), démultipliant ainsi leurs pouvoirs d’achat immobilier respectifs (+84% en Espagne, +53% en Italie, +48% en Pologne !).
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