Acquérir pour la première fois un bien à but locatif ou développer un patrimoine déjà existant dans l’immobilier ancien présente aujourd’hui plusieurs avantages : d’une part, profiter de taux d’intérêt sur les prêts immobiliers historiquement bas, et d’autre part, d’une demande locative toujours soutenue dans les métropoles ou certaines villes étudiantes. Mais ce type d’investissement pourra aussi permettre à l’investisseur de bénéficier de l’avantageux dispositif fiscal du déficit foncier et diminuer ainsi sa base de revenus imposables.
Rappelons en effet que certaines dépenses, dont celles liées aux travaux d’entretien ou de réparation (remise en état de la toiture, des façades, rénovation de l’installation électrique…) et d’amélioration (création d’une douche, d’une cuisine intégrée…) sont déductibles des revenus locatifs perçus.
Ainsi, les particuliers qui achètent un logement à rafraichir ou à rénover en vue de le louer peuvent déduire des revenus fonciers générés les dépenses occasionnées par ce type de travaux. De plus, si le coût de ces derniers s’avère être supérieur au montant des loyers perçus, le déficit créé viendra dans ce cas diminuer le revenu global taxable de l’investisseur dans la limite de 10700 €. Autre avantage, si les dépenses engagées sont telles que cette limite de 10700 € est dépassée, alors le reliquat pourra s’imputer sur les revenus locatifs des dix années à venir.
Ainsi, investir dans l’immobilier ancien, en se portant acquéreur de petites surfaces, studios ou deux-pièces par exemple, peut s’avérer être un bon calcul en vue de se constituer un patrimoine et des revenus complémentaires pour sa retraite, tout en défiscalisant ses revenus actuels.
A bientôt pour une nouvelle actu immobilière de votre courtier spécialisé en prêt immobilier et en assurance.